This paper describes the continuation of a project that aims at establishing an interoperable annotation schema for quantification phenomena as part of the ISO suite of standards for semantic annotation, known as the Semantic Annotation Framework. After a break, caused by the Covid-19 pandemic, the project was relaunched in early 2022 with a second working draft of an annotation scheme, which is discussed in this paper. Keywords: semantic annotation, quantification, interoperability, annotation schema, ISO standard
This paper presents how the online tool Grew-match can be used to make queries and visualise data from existing semantically annotated corpora. A dedicated syntax is available to construct simple to complex queries and execute them against a corpus. Such queries give transverse views of the annotated data, this views can help for checking the consistency of annotations in one corpus or across several corpora. Grew-match can then be seen as an error mining tool: when inconsistencies are detected, it helps finding the sentences which should be fixed. Finally, Grew-match can also be used as a side tool to assist annotation task helping to find annotations examples in existing corpora to be compare to the data to be annotated.
This paper details experiments we performed on the Universal Dependencies 2.7 corpora in order to investigate the dominant word order in the available languages. For this purpose, we used a graph rewriting tool, GREW, which allowed us to go beyond the surface annotations and identify the implicit subjects. We first measured the distribution of the six different word orders (SVO, SOV, VSO, VOS, OVS, OSV) in the corpora and investigated when there was a significant difference in the corpora within a given language. Then, we compared the obtained results with information provided in the WALS database (Dryer and Haspelmath, 2013) and in ( ̈Ostling, 2015). Finally, we examined the impact of using a graph rewriting tool for this task. The tools and resources used for this research are all freely available.
This paper describes a system proposed for the IWPT 2021 Shared Task on Parsing into Enhanced Universal Dependencies (EUD). We propose a Graph Rewriting based system for computing Enhanced Universal Dependencies, given the Basic Universal Dependencies (UD).
This article proposes a surface-syntactic annotation scheme called SUD that is near-isomorphic to the Universal Dependencies (UD) annotation scheme while following distributional criteria for defining the dependency tree structure and the naming of the syntactic functions. Rule-based graph transformation grammars allow for a bi-directional transformation of UD into SUD. The back-and-forth transformation can serve as an error-mining tool to assure the intra-language and inter-language coherence of the UD treebanks.
We define a deep syntactic representation scheme for French, which abstracts away from surface syntactic variation and diathesis alternations, and describe the annotation of deep syntactic representations on top of the surface dependency trees of the Sequoia corpus. The resulting deep-annotated corpus, named deep-sequoia, is freely available, and hopefully useful for corpus linguistics studies and for training deep analyzers to prepare semantic analysis.
This article presents experiments aiming at mapping the Lexique des Verbes du Français (Lexicon of French Verbs) to FRILEX, a Natural Language Processing (NLP) lexicon based on D ICOVALENCE. The two resources (Lexicon of French Verbs and D ICOVALENCE) were built by linguists, based on very different theories, which makes a direct mapping nearly impossible. We chose to use the examples provided in one of the resource to find implicit links between the two and make them explicit.
Nous montrons comment enrichir une annotation en dépendances syntaxiques au format du French Treebank de Paris 7 en utilisant la réécriture de graphes, en vue du calcul de sa représentation sémantique. Le système de réécriture est composé de règles grammaticales et lexicales structurées en modules. Les règles lexicales utilisent une information de contrôle extraite du lexique des verbes français Dicovalence.
Cet article propose une méthode pour calculer les dépendances syntaxiques d’un énoncé à partir du processus d’analyse en constituants. L’objectif est d’obtenir des dépendances complètes c’est-à-dire contenant toutes les informations nécessaires à la construction de la sémantique. Pour l’analyse en constituants, on utilise le formalisme des grammaires d’interaction : celui-ci place au cœur de la composition syntaxique un mécanisme de saturation de polarités qui peut s’interpréter comme la réalisation d’une relation de dépendance. Formellement, on utilise la notion de motifs de graphes au sens de la réécriture de graphes pour décrire les conditions nécessaires à la création d’une dépendance.
Nous définissons le beta-calcul, un calcul de réécriture de graphes, que nous proposons d’utiliser pour étudier les liens entre différentes représentations linguistiques. Nous montrons comment transformer une analyse syntaxique en une représentation sémantique par la composition de deux jeux de règles de beta-calcul. Le premier souligne l’importance de certaines informations syntaxiques pour le calcul de la sémantique et explicite le lien entre syntaxe et sémantique sous-spécifiée. Le second décompose la recherche de modèles pour les représentations sémantiques sous-spécifiées.
Nous présentons ici l’analyseur syntaxique LEOPAR basé sur les grammaires d’interaction ainsi que d’autres outils utiles pour notre chaîne de traitement syntaxique.
Cet article propose une méthode pour extraire une analyse en dépendances d’un énoncé à partir de son analyse en constituants avec les grammaires d’interaction. Les grammaires d’interaction sont un formalisme grammatical qui exprime l’interaction entre les mots à l’aide d’un système de polarités. Le mécanisme de composition syntaxique est régi par la saturation des polarités. Les interactions s’effectuent entre les constituants, mais les grammaires étant lexicalisées, ces interactions peuvent se traduire sur les mots. La saturation des polarités lors de l’analyse syntaxique d’un énoncé permet d’extraire des relations de dépendances entre les mots, chaque dépendance étant réalisée par une saturation. Les structures de dépendances ainsi obtenues peuvent être vues comme un raffinement de l’analyse habituellement effectuée sous forme d’arbre de dépendance. Plus généralement, ce travail apporte un éclairage nouveau sur les liens entre analyse en constituants et analyse en dépendances.
Les tables du LADL (Laboratoire d’Automatique Documentaire et Linguistique) contiennent des données électroniques extensives sur les propriétés morphosyntaxiques et syntaxiques des foncteurs syntaxiques du français (verbes, noms, adjectifs). Ces données, dont on sait qu’elles sont nécessaires pour le bon fonctionnement des systèmes de traitement automatique des langues, ne sont cependant que peu utilisées par les systèmes actuels. Dans cet article, nous identifions les raisons de cette lacune et nous proposons une méthode de conversion des tables vers un format mieux approprié au traitement automatique des langues.
Nous proposons d’intégrer la sémantique dans les grammaires d’interaction, formalisme qui a été conçu pour représenter la syntaxe des langues. Pour cela, nous ajoutons au formalisme un niveau supplémentaire qui s’appuie sur les mêmes principes fondamentaux que le niveau syntaxique : contrôle de la composition par un système de polarités et utilisation de la notion de description de structure pour exprimer la sous-spécification. A la différence du niveau syntaxique, les structures sont des graphes acycliques orientés et non des arbres localement ordonnés. L’interface entre les deux niveaux est assurée de façon souple par une fonction de liage qui associe à tout noeud syntaxique au plus un noeud sémantique.
Nous présentons un nouveau formalisme linguistique, les Grammaires d’Interaction, dont les objets syntaxiques de base sont des descriptions d’arbres, c’est-à-dire des formules logiques spécifiant partiellement des arbres syntaxiques. Dans ce contexte, l’analyse syntaxique se traduit par la construction de modèles de descriptions sous la forme d’arbres syntaxiques complètement spécifiés. L’opération de composition syntaxique qui permet cette construction pas à pas est contrôlée par un système de traits polarisés agissant comme des charges électrostatiques.