2016
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bib
abs
Que disents nos silences? Apport des données acoustiques, articulatoires et physiologiques pour l’étude des pauses silencieuses (What do our silences say? Contribution of acoustic, articulatory and physiological data to the study on silent pauses)
Lalain Muriel
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Legou Thierry
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Fauth Camille
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Hirsch Fabrice
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Didirkova Ivana
Actes de la conférence conjointe JEP-TALN-RECITAL 2016. volume 1 : JEP
Si la rhétorique s’est intéressée très tôt à la pause, il a fallu attendre le XXème siècle pour que d’autres disciplines – la psycholinguistique, le traitement automatique des langues, la phonétique – accordent à ces moments de silence l’intérêt qu’ils méritent. Il a ainsi été montré que ces ruptures dans le signal acoustique, loin de signer une absence d’activité, constituaient en réalité le lieu d’une activité physiologique (la respiration) et/ou cognitive (planification du discours) qui participent tout autant au message que la parole elle-même. Dans cette étude pilote, nous proposons des observations et des pistes de réflexions à partir de l’analyse des pauses silencieuses dans un corpus de parole lue et semi dirigée. Nous mettons notamment en évidence l’apport de l’analyse conjointe de données acoustiques, articulatoires (EMA) et physiologiques (respiratoires) pour l’identification, parmi les pauses silencieuses, des pauses respiratoires, syntaxiques et d’hésitation.
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bib
abs
Quels tests d’intelligibilité pour évaluer les troubles de production de la parole ? (What kind of intelligibility test to assess speech production disorders?)
Alain Ghio
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Laurence Giusti
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Emilie Blanc
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Serge Pinto
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Lalain Muriel
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Danièle Robert
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Corine Fredouille
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Virginie Woisard
Actes de la conférence conjointe JEP-TALN-RECITAL 2016. volume 1 : JEP
L’intelligibilité de la parole se définit comme le degré de précision avec lequel un message est compris par un auditeur. A ce titre, la perte d’intelligibilité représente souvent une plainte importante pour les patients atteints de troubles de production de la parole, puisqu’elle participe à la diminution de la qualité de vie au niveau communicationnel. Plusieurs outils existent actuellement pour évaluer l’intelligibilité mais aucun ne satisfait pleinement les contraintes cliniques. Dans une première étude, nous avons adapté au français la version 2 du Frenchay Dysarthria Assessment, un test reconnu dans le milieu anglo-saxon pour l’évaluation de locuteurs dysarthriques. Nous avons créé le corpus de mots français en nous appuyant sur les critères définis dans le FDA-2 puis nous avons testé le protocole sur une cinquantaine de locuteurs. Les résultats sont satisfaisants mais divers biais méthodologiques nous ont conduits à poursuivre notre démarche en proposant des listes de pseudo-mots apparentant le test à du décodage acoustico-phonétique.