Marie Rebourg


2020

pdf bib
Evaluation de l’intelligibilité de patients avec traitement du cancer des cavités orales et pharyngales (Intelligibility Assessment of patients in the Context of Head and Neck Cancers)
Alain Ghio | Muriel Lalain | Marie Rebourg | Corinne Fredouille | Virginie Woisard
Actes de la 6e conférence conjointe Journées d'Études sur la Parole (JEP, 33e édition), Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN, 27e édition), Rencontre des Étudiants Chercheurs en Informatique pour le Traitement Automatique des Langues (RÉCITAL, 22e édition). Volume 1 : Journées d'Études sur la Parole

La perte d’intelligibilité représente une plainte importante des patients atteints de troubles de la parole. Plusieurs batteries de test d’intelligibilité existent mais leurs limitations résident dans la capacité des auditeurs à restaurer les séquences distordues. Nous proposons un nouveau test fondé sur l’utilisation de pseudo-mots en grande quantité afin de complètement neutraliser les effets perceptifs indésirables. Nous avons appliqué ce test à une population de 39 sujets sains et 78 patients post traitement de cancers de la cavité buccale et de l’oropharynx. Chaque locuteur a produit 52 pseudo-mots tirés aléatoirement. 40 auditeurs ont retranscrit ces productions. Les transcriptions orthographiques ont été phonétisées et comparées aux formes phonétiques attendues. Un algorithme fournit un score de déviation phonologique perçue (PPD) fondée sur le nombre de traits différents entre la forme attendue et celle transcrite. Les résultats montrent qu’il existe un seuil PPD de 0.6 traits/phonème au-dessus duquel, la parole produite est dysfonctionnelle. De plus, le score de PPD est bien corrélé au jugement subjectif de la sévérité obtenue auprès d’experts. Ce test semble donc efficace pour mesurer la performance articulatoire des locuteurs.

pdf bib
Évaluer l’intelligibilité, mots ou pseudo-mots ? Comparaison entre deux groupes d’auditeurs (Assess intelligibility, words or pseudo-words? Comparison between two groups of listeners)
Marie Rebourg | Muriel Lalain | Alain Ghio | Corinne Fredouille | Nicolas Fakhry | Virginie Woisard
Actes de la 6e conférence conjointe Journées d'Études sur la Parole (JEP, 33e édition), Traitement Automatique des Langues Naturelles (TALN, 27e édition), Rencontre des Étudiants Chercheurs en Informatique pour le Traitement Automatique des Langues (RÉCITAL, 22e édition). Volume 1 : Journées d'Études sur la Parole

La perte d’intelligibilité représente une plainte importante des patients traités pour un cancer de la cavité buccale ou de l’oropharynx. L’évaluation de l’intelligibilité est essentielle dans le parcours de soin, mais les tests existants ne sont pas satisfaisants. Basés sur la perception de listes de mots par des auditeurs entraînés à restaurer des séquences sonores dégradées, ils conduisent souvent à une sousévaluation des déficits. Nous avons proposé une nouvelle tâche d’évaluation de l’intelligibilité, la tâche de décodage acoustico phonétique (DAP), basée sur l’utilisation de pseudo-mots (Astésano et al., 2018; Ghio et al., 2018; Ghio et al., soumis, Lalain et al., sous presse). Dans cette étude, nous évaluons la capacité de la tâche DAP à neutraliser les effets de restauration lexicale et d’expertise auditive clinique. Les résultats montrent que contrairement à une évaluation de l’intelligibilité basée sur des mots, une évaluation basée sur des pseudo-mots permet d’obtenir des scores de Déviation Phonologique Perçue (DPP) stables au cours du temps quel que soit le degré d’expertise des auditeurs, naïfs ou cliniciens.

pdf bib
Have a Cake and Eat it Too: Assessing Discriminating Performance of an Intelligibility Index Obtained from a Reduced Sample Size
Anna Marczyk | Alain Ghio | Muriel Lalain | Marie Rebourg | Corinne Fredouille | Virginie Woisard
Proceedings of the Twelfth Language Resources and Evaluation Conference

This paper investigates random vs. phonetically motivated reduction of linguistic material used in an intelligibility task in speech disordered populations and the subsequent impact on the discrimination classifier quantified by the area under the receiver operating characteristics curve (AUC of ROC). The comparison of obtained accuracy indexes shows that when the sample size is reduced based on a phonetic criterium—here, related to phonotactic complexity—, the classifier has a higher ranking ability than when the linguistic material is arbitrarily reduced. Crucially, downsizing the linguistic sample to about 30% of the original dataset does not diminish the discriminatory performance of the classifier. This result is of significant interest to both clinicians and patients as it validates a tool that is both reliable and efficient.