Les modèles espace-état constituent une alternative peu coûteuse en termes de complexité de calcul aux transformeurs pour le codage de longues séquences et la capture de longues dépendances. Nous proposons LOCOST: une architecture encodeur-décodeur basée sur des modèles espace-état pour la génération de textes conditionnels avec de longues entrées contextuelles. Avec une complexité de calcul de O(L log L), cette architecture peut traiter des séquences beaucoup plus longues que les modèles de référence qui sont basés sur des modèles d’attention parcimonieux. Nous évaluons notre modèle sur une série de tâches de résumé abstractif de longs documents. Le modèle atteint un niveau de performance qui est 93-96 comparable aux transformeurs parcimonieux les plus performants de la même taille tout en économisant jusqu’à 50 de mémoire pendant l’apprentissage et jusqu’à 87 pendant l’inférence. En outre, LOCOST traite efficacement les entrées dépassant 600K tokens au moment de l’inférence, établissant de nouveaux résultats de référence sur le résumé de livre complet et ouvrant de nouvelles perspectives pour le traitement des entrées longues.
State-space models are a low-complexity alternative to transformers for encoding long sequences and capturing long-term dependencies. We propose LOCOST: an encoder-decoder architecture based on state-space models for conditional text generation with long context inputs. With a computational complexity of 𝒪(L log L), this architecture can handle significantly longer sequences than state-of-the-art models that are based on sparse attention patterns. We evaluate our model on a series of long document abstractive summarization tasks. The model reaches a performance level that is 93-96% comparable to the top-performing sparse transformers of the same size while saving up to 50% memory during training and up to 87% during inference. Additionally, LOCOST effectively handles input texts exceeding 600K tokens at inference time, setting new state-of-the-art results on full-book summarization and opening new perspectives for long input processing.
This article focuses on large language models (LLMs) fine-tuning in the scarce data regime (also known as “few-shot learning setting”). We propose a method to increase the generalization capabilities of LLMs based on neural network subspaces. This optimization method, recently introduced in computer vision, aims to improve model generalization by identifying wider local optima through the joint optimization of an entire simplex of models in parameter space. Although this property would be highly beneficial in the context of training large language models in the “few-shot learning” setting, its adaptation to massive, pretrained transformers poses some challenges. First, their considerable number of parameters make it difficult to train several model jointly, and second, their deterministic parameter initialisation schemes make them unfit to the subspace method as originaly proposed. We show in this paper that its application to “Parameter Efficient Fine-Tuning” (PEFT) methods, however, is relatively natural, and we propose to apply it to prefix-tuning, by learning entire simplexes of continous prefixes. We test our method on a variant of the GLUE benchmark adapted to the few-shot learning setting, and show that both our contributions (learning prefix simplexes, and non-deterministic validation metric inference) jointly lead to a gain in average performances compared to state of the art methods.
Cet article propose une nouvelle façon d’ajuster des modèles de langue en “Few-shot learning” se basant sur une méthode d’optimisation récemment introduite en vision informatique, l’apprentissage de sous-espaces de modèles. Cette méthode, permettant de trouver non pas un point minimum local de la fonction coût dans l’espace des paramètres du modèle, mais tout un simplexe associé à des valeurs basses, présente typiquement des capacités de généralisation supérieures aux solutions obtenues par ajustement traditionnel. L’adaptation de cette méthode aux gros modèles de langue n’est pas triviale mais son application aux méthodes d’ajustement dites “Parameter Efficient” est quant à elle relativement naturelle. On propose de plus une façon innovante d’utiliser le simplexe de solution étudié afin de revisiter la notion de guidage de l’ajustement d’un modèle par l’inférence d’une métrique de validation, problématique d’actualité en “few-shot learning”. On montre finalement que ces différentes contributions centrées autour de l’ajustement de sous-espaces de modèles est empiriquement associée à un gain considérable en performances de généralisation sur les tâches de compréhension du langage du benchmark GLUE, dans un contexte de “few-shot learning”.
Les descriptions d’espèces contiennent des informations importantes sur les caractéristiques morphologiques des espèces, mais l’extraction de connaissances structurées à partir de ces descriptions est souvent chronophage. Nous proposons un modèle texte-graphe adapté aux descriptions d’espèces en utilisant la reconnaissance d’entités nommées (NER) faiblement supervisée. Après avoir extrait les entités nommées, nous reconstruisons les triplets en utilisant des règles de dépendance pour créer le graphe. Notre méthode permet de comparer différentes espèces sur la base de caractères morphologiques et de relier différentes sources de données. Les résultats de notre étude se concentrent sur notre modèle NER et démontrent qu’il est plus performant que les modèles de référence et qu’il constitue un outil précieux pour la communauté de l’écologie et de la biodiversité.
Ces dernières années, les modèles de langue ont connu une évolution galopante grâce à l’augmentation de la puissance de calcul qui a rendu possible l’utilisation des réseaux de neurones. Parallèlement, l’intégration du raisonnement numérique dans les modèles de langue a suscité un intérêt grandissant. Pourtant, bien que l’entraînement des modèles de langue sur des données numériques soit devenu un paradigme courant, les modèles actuels ne parviennent pas à effectuer des calculs de manière satisfaisante. Pour y remédier, une solution est d’entraîner les modèles de langue à utiliser des outils externes tels qu’une calculatrice ou un “runtime” de code python pour effectuer le raisonnement numérique. L’objectif de ce papier est double, dans un premier temps nous passons en revue les travaux de l’état de l’art sur le raisonnement numérique dans les modèles de langue et dans un second temps nous discutons des différentes perspectives de recherche pour augmenter les compétences numériques des modèles.
State-of-the-art NLP models can adopt shallow heuristics that limit their generalization capability (McCoy et al., 2019). Such heuristics include lexical overlap with the training set in Named-Entity Recognition (Taille et al., 2020) and Event or Type heuristics in Relation Extraction (Rosenman et al., 2020). In the more realistic end-to-end RE setting, we can expect yet another heuristic: the mere retention of training relation triples. In this paper we propose two experiments confirming that retention of known facts is a key factor of performance on standard benchmarks. Furthermore, one experiment suggests that a pipeline model able to use intermediate type representations is less prone to over-rely on retention.
Despite efforts to distinguish three different evaluation setups (Bekoulis et al., 2018), numerous end-to-end Relation Extraction (RE) articles present unreliable performance comparison to previous work. In this paper, we first identify several patterns of invalid comparisons in published papers and describe them to avoid their propagation. We then propose a small empirical study to quantify the most common mistake’s impact and evaluate it leads to overestimating the final RE performance by around 5% on ACE05. We also seize this opportunity to study the unexplored ablations of two recent developments: the use of language model pretraining (specifically BERT) and span-level NER. This meta-analysis emphasizes the need for rigor in the report of both the evaluation setting and the dataset statistics. We finally call for unifying the evaluation setting in end-to-end RE.
Unsupervised relation extraction aims at extracting relations between entities in text. Previous unsupervised approaches are either generative or discriminative. In a supervised setting, discriminative approaches, such as deep neural network classifiers, have demonstrated substantial improvement. However, these models are hard to train without supervision, and the currently proposed solutions are unstable. To overcome this limitation, we introduce a skewness loss which encourages the classifier to predict a relation with confidence given a sentence, and a distribution distance loss enforcing that all relations are predicted in average. These losses improve the performance of discriminative based models, and enable us to train deep neural networks satisfactorily, surpassing current state of the art on three different datasets.
Dans le cadre de l’atelier DEFT 2018 nous nous sommes intéressés à la classification de microblogs (ici, des tweets) rédigés en français. Ici, nous proposons une méthode se basant sur un réseau hiérarchique de neurones récurrent avec attention. La spécificité de notre architecture est de prendre en compte –via un mechanisme d’attention et de portes– les hashtags et les mentions directes (e.g., @user), spécifiques aux microblogs. Notre modèle a obtenu de très bon résultats sur la première tâche et des résultats compétitifs sur la seconde.